Devenez chercheur associé à la BnF

Pendant 1 an, le chercheur associé BnF effectue ses travaux sous la bienveillance d’un tuteur, et bénéficie de l’accès gratuit aux salles de lecture et d’une place réservée, de l’accès facilité aux collections de la BnF, etc. 

Sont éligibles : les étudiants de master 2 et doctorat, les docteurs et enseignants-chercheurs.
Chaque postulant est libre de proposer un sujet ou de candidater sur l’un de ceux proposés par la BnF :

– Art
– Droit, Administration publique
– Histoire
– Internet
– Jeux, Loisirs, Pratiques amateurs
– Littérature
– Livres et lecture
– Livres pour enfants
– Musique 
– Pédagogie
– Presse
– Sciences, Sciences humaines
– Technologie (image et son)

Des dispositifs financés sont proposés en parallèle de cet appel : 

– La bourse Louis Roederer pour la photographie

– La bourse du Comité d’histoire de la BnF

La date limite d’envoi des candidatures est fixée au lundi 22 avril 2019etles modalités de dépôt en ligne sont à consulter sur le site de la BnF.

+ d’information auprès de Philippe CHEVALLIER, coordinateur de la recherche à la BnF : philippe.chevallier@bnf.fr

Voir par exemple :
1. Archives de l’Internet

Les archives de l’internet conservées à la BnF représentent à ce jour plus d’un pétaoctet de données. Les toutes premières collections, constituées à titre expérimental et par l’apport d’Internet Archive, remontent à 1996. Elles s’inscrivent depuis 2006 dans le cadre de la mission de dépôt légal de la BnF et portent donc sur le domaine français. Cette collecte ne prétend pas à l’exhaustivité mais repose sur un principe de représentativité. La BnF conjugue à cet effet deux modes de collecte :

  • la collecte large : réalisée une fois par an, son objectif est d’avoir un échantillon du plus grand nombre de sites possibles. Cette collecte a porté en 2018 sur 4,5 millions de sites (soit environ 60 % du web français).
  • les collectes ciblées : elles sont effectuées avec une profondeur plus importante, sur plusieurs dizaines de milliers de sites sélectionnés par des bibliothécaires, à la BnF et dans les bibliothèques de dépôt légal imprimeur en région.

L’actualité est bien représentée dans les collections au travers des sites de presse en ligne, des journaux au format PDF des titres de la presse quotidienne régionale et des réseaux sociaux.

L’accès aux collections des archives de l’internet se fait sur place, à la BnF.

Collaborations possibles : Dans le cadre de l’appel à chercheurs, plusieurs types de collaboration sont envisageables :

  • collecte d’un corpus de sites ;
  • recherches basées sur l’application Archives de l’internet, avec un accompagnement autour de la constitution des collections et des processus de collecte ;
  • indexation en plein texte d’une collection ;
  • production de métadonnées sur un corpus ;
  • utilisation de techniques d’analyse (fouille de données, analyse de texte, analyse de liens…).

Dans tous les cas, le corpus est déterminé en collaboration avec le chercheur et les départements de collections thématiques concernés.

Contact : Alexandre Chautemps, chef de service du dépôt légal numérique

Mél : alexandre.chautemps@bnf.fr

2. L’édition vidéoludique française

Le Département son, vidéo et multimédias détient une collection de jeux vidéo constituée à partir du milieu des années 1990, quand le dépôt légal fut étendu à cette catégorie de documents, et enrichie depuis quelques années par des acquisitions de titres plus anciens visant à renseigner les débuts de l’édition vidéoludique.

Or, si l’importance du jeu vidéo d’un point de vue économique comme culturel est maintenant reconnue, le rôle joué par la France dès le début des années 1980 est encore bien souvent ignoré tant ce secteur d’activité est traditionnellement associé aux grandes sociétés américaines ou japonaises.

Le fonds conservé par la BnF, au vu de son mode de constitution, est une source de première importance pour étudier cette production française encore méconnue. Il s’agirait de recenser les diverses entités (éditeurs, studios de développement) françaises ayant œuvré dans ce domaine et de dresser le catalogue de leurs titres publiés ou abandonnés, ce qui permettrait, par la même occasion, de réunir des informations et des témoignages sur des sociétés dont beaucoup ont disparu au début des années 2000. L’édition vidéoludique du début des années 1980 a été défrichée par Benjamin Barbier, chercheur en résidence de 2013 à 2016, qui a permis d’organiser en 2016 les premières séances d’un cycle de conférences sur les pionniers du jeu vidéo français.

Volumétrie : quelques milliers de documents conservés dans les fonds de documents électroniques du service multimédias du Département son, vidéo et multimédias.

Pistes de recherches : l’étude pourra porter aussi bien sur les acteurs qui furent à l’origine de cette production vidéoludique que sur les titres eux-mêmes, dont l’analyse pourrait conduire à définir une spécificité française. Dresser l’inventaire des titres édités permettrait, par ailleurs, d’aider à définir la politique d’acquisition rétrospective et à estimer le niveau de complétude des collections.

Contact : Pascale Issartel, directrice du Département son, vidéo et multimédias

Mél : pascale.issartel@bnf.fr

Référent scientifique : Élodie Bertrand, cheffe de section documents électroniques

Mél : elodie.bertrand@bnf.fr

3. Pour une histoire des studios d’enregistrement en France Recevant le dépôt légal des phonogrammes depuis 1938 (l’obligation faite aux éditeurs de déposer chacune de leur production à la BnF), le Département son, vidéo et multimédias (successeur de la Phonothèque nationale) est un observatoire privilégié de l’édition phonographique. À ce titre, constatant le manque de documentation sur les maisons de disques, il a entrepris depuis cinq ans une campagne d’entretiens avec des producteurs phonographiques. À ce jour, vingt-quatre entretiens ont été réalisés, de Pierre Barouh à Patrick Mahé, récemment disparu. Ces enregistrements sont consultables en ligne (https://gallica.bnf.fr/html/und/enregistrements-sonores/rencontres-autour-de-ledition-phonographique) et constituent une mémoire totalement inédite de l’édition phonographique.

Une absence reste prégnante toutefois : celle de l’histoire des studios d’enregistrement, composante majeure de la production phonographique. On connaît en partie les raisons de cette lacune : archives dispersées, confidentialité de certaines sources, etc.

En s’appuyant sur les entretiens de producteurs réalisés, le candidat devra mettre en place une méthodologie de recherche permettant une première identification des sources possibles. À partir de quoi, il esquissera une première histoire de ces studios.

Prérequis : une excellente connaissance de l’histoire de l’édition phonographique est indispensable.

Contact : Pascale Issartel, directrice du Département son, vidéo et multimédias

Mél : pascale.issartel@bnf.fr

Référent scientifique : Pascal Cordereix, chef du service son

Mél : pascal.codereix@bnf.fr

4. Les sources discographiques de la scène punk française depuis 1976

Scène musicale révélatrice de l’évolution des genres musicaux comme de celle de la société française, le mouvement punk a durablement marqué l’esthétique rock en France. La production phonographique qui en résulte a été en très large partie déposée à la BnF au titre du dépôt légal.

Le projet de recherche consiste donc à faire un état des lieux de ces collections du dépôt légal, en en relevant les points forts mais en pointant également leurs manques inévitables. Il s’appuiera d’une part sur les entretiens avec des producteurs phonographiques réalisés par le Département son, vidéo et multimédias consultables en ligne (https://gallica.bnf.fr/html/und/enregistrements-sonores/rencontres-autour-de-ledition-phonographique), d’autre part sur les travaux du projet de recherche PIND (Punk is not dead ! Une histoire de la scène punk en France depuis 1976 : https://pind.hypotheses.org/1), en resserrant son propos sur la composante discographique telle qu’elle apparaît à travers les collections du dépôt légal.

Prérequis : excellente connaissance de l’histoire récente de l’édition phonographique.

Contact : Pascale Issartel, directrice du Département son, vidéo et multimédias

Mél : pascale.issartel@bnf.fr

Référent scientifique : Pascal Cordereix, chef du service son

Mél : pascal.codereix@bnf.fr

5. Fonds Serge Tisseron

Psychiatre, psychanalyste, docteur en psychologie, Serge Tisseron a donné ses archives à la Bibliothèque nationale de France en septembre 2018. Le fonds constitué par ce don est d’une grande richesse. Y sont naturellement représentés les centres d’intérêt de Serge Tisseron, qui a particulièrement travaillé sur la honte et sur les secrets de famille, sur le rapport à l’image et sur les relations que nous établissons avec les nouvelles technologies. On y retrouve aussi, reflétée dans la forme variée des documents, la diversité de ses activités : auteur, chercheur, concepteur d’outils éducatifs, porteur de projet, animateur de groupe de travail, commissaire d’exposition… On prend enfin la mesure du rôle que joue l’image comme moyen de symbolisation et d’expression, à part égale avec le langage, pour Serge Tisseron lui-même. Car en parallèle de ses travaux théoriques, il n’a eu de cesse d’avoir recours au dessin et à la photographie, ce dont le fonds témoigne généreusement : on y compte 5 boîtes de dessins, les bandes dessinées réalisées par Serge Tisseron (l’une d’entre elles est sa thèse de médecine), et neuf boîtes de photographies.

Volumétrie : 75 boîtes d’archives réparties entre le Département des estampes et de la photographie (dessins, photographies, travaux sur la photographie) et le Département des manuscrits (manuscrits, archives de recherche, projets, revue de presse, enregistrements d’émissions et de films).

Pistes de recherche : le fonds Serge Tisseron est à la croisée de plusieurs disciplines, qui offrent autant d’angles possibles pour l’aborder : histoire de la psychiatrie, sociologie, psychologie, éducation, éducation à l’image, relations entre l’image et le langage, tintinophilie et histoire de la photographie.

Contact : Isabelle le Masne de Chermont, directrice du Département des manuscrits.

Mél : isabelle.le-masne-de-chermont@bnf.fr

Sylvie Aubenas, directrice du Département des estampes et de la photographie.

Mél : sylvie.aubenas@bnf.fr

Référents scientifiques :

Héloïse Conesa, chargée de collection, Département des estampes et de la photographie.

Mél : heloise.conesa@bnf.fr

Jérôme Villeminoz, chargé de collection, Département des manuscrits.

Mél : jerome.villeminoz@bnf.fr

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